Cette année encore, des Abrivados ainsi que des Bandidos sont organisées aux pieds de nos pyramides.
L’Abrivado est un mot d’origine provençale qui signifie, hâte, élan.
Si on devait faire une comparaison entre les différentes coutumes, on pourrait dire que l’abrivado est à la France ce que l’Encierro est à l’Espagne.
Toutefois, le terme encierro (enfermement) a plusieurs définitions chez nos voisins.
Il signifie que les taureaux sont, enfermés dans un corral, mais il désigne aussi un ensemble de taureaux qui sont destinés aux corridas et c’est également le trajet des taureaux du corral aux arènes.
Alors que dans le sud de la France, l’encierro est un lâché de taureaux dans les rues qui sont quadrillées de barrières afin de protéger les badauds et les aficionados. Les animaux qui sont libres et sans cavaliers évoluent ainsi dans un parcours clos.
Autrefois, l’abrivado consistait à accompagner rapidement les taureaux des pâturages aux arènes, ce qui n’a pas changé en terme de rapidité. Par contre, de nos jours, dans certaines villes il s’agirait plutôt de les escorter de la bétaillère aux arènes.
Les (buòus ou bioùs) , taureaux en provençal, sont entourés par des cavaliers qui se positionnent en forme de V afin que les bêtes ne puissent pas s’échapper.
Dans l’Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, les abrivados sont organisées lors des fêtes des villages ou des villes.
Les cavaliers restent vigilants car ils doivent, non seulement surveiller les taureaux mais aussi empêcher les Attrapaïres (attrapeurs) qui sont souvent des jeunes hommes qui tentent d’isoler un taureau.
Les moins téméraires lui tirent la queue et les plus courageux l’attrapent par les cornes, mais tous fanfaronnent devant les filles qui admirent ces gladiateurs, crotteux, des temps modernes.
Les journées Camarguaises ont débutées le 25 juin et se sont terminées dans la soirée du 26 juin, par la bandido qui à l’inverse de l’abrivado, est le retour des taureaux, des arènes au pré.
En l’occurence, à La Grande Motte, ce sera des arènes aux camions qui les transporteront jusqu’aux diverses manades qui sont venues pour les festivités.
Vous l’aurez compris, on ne tue pas les taureaux à La Grande Motte qui n’est pas une ville taurine.
Dimanche matin, les manadiers ont offert au public de la ville, une roussataïo qui est une présentation des juments non montées avec leurs poulains.
Ils ont arpentés les rues de la ville avec les chevaux et quelques calèches pour le plaisir des petits et des grands.
En règle générale, ces manifestations se déroulent sans encombre, malgré les imprudences de certains.
Il ne faut pas perdre de vue, le fait qu’un taureau camarguais est un animal qui pèse entre 300 et 450 kg et qu’il peut soulever, comme une brindille, un homme d’un coup de cornes et le faire valser en l’air.
Cette année, malheureusement, la fête aurait tourné au drame car selon nos sources, un membre du club taurin organisateur, aurait été victime d’un grave accident et serait ce soir en état de mort cérébrale.
Le cheval d’un cavalier qui encadrait les taureaux et qui était lancé à vive allure, aurait percuté l’homme lors des abrivados qui se sont déroulées dans l’allée des campings.
On ne peut que vous conseiller de rester très prudents et derrières les barrières de sécurité lors de ces fêtes camarguaises.
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Bonjour
Merci d’être abonné à mon blog. BIENVENUE
J’ai lu vos articles et vu vos photos …ils sont très bon , je sens votre goût et vos sentiments ;…. j’ai beaucoup aimé …
BRAVO
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Bonjour,
Je vous remercie pour votre message.
Votre blog est très bon aussi.
Au plaisir de vous lire
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Une présentation intéressante de ce folklore régional. A choisir, je privilégierai le roussataïo, même si je préfère très sincèrement voir les chevaux sauvages galoper ou paître librement dans la camargue où ils sont « sauvagement » mieux a priori… 🙂
Merci encore et au plaisir d’en découvrir encore sur votre région.
Cat
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Moi aussi Cat, je n’aime pas les corridas…. mais je tolère, un peu, les abrivados….. quand les animaux sont bien traités.
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J ai assisté à un lâcher de taureaux dans les rues en Camargue
puis les cavaliers,les manades j ai adoré
très beau billet
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Bonjour Dany,
Je vous remercie.
En effet, ce sont des traditions qui sont typique du sud de la France et qui perdurent. On assiste à des abrivados notamment pour les fêtes votives qui se déroulent dans les villages alentours.
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